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Expositions Hassan Hajjaj / Francis Bacon

 Chers parents, chers collègues, chers élèves et amateurs d’art,

 Dans le cadre du Projet Artistique Culturel en Territoire Educatif sur la Photographie ainsi que le Cycle sur La représentation du Corps dans les arts, les élèves de 3èmes B ont (re)découvert la Maison Européenne de la Photographie et le Centre Pompidou à Paris.

Deux artistes nous ont permis d’appréhender leurs redéfinitions des codes de présentation du corps et de l’identité  : 

les grands portraits photographiques de l’artiste londonien d’origine marocaine HASSAN HAJJAJ, exposés jusqu’au 17 novembre à la Maison Européenne de la Photographie, donnent à voir le parcours créatif d’un travail où dialoguent avec choc lignes décoratives folkhloriques et accessoires bling-bling, contrastes des textures et techniques en fond de présentations, cultures artisanales et technicités de récup’, homestanging coloré et humoristique, tradition et modernité, critique et désirs de la sociéte de Consommation, socle religieux et brèches ouvertes inspirées du monde occidental et questionnement sur l’identité à travers l’égémonie exhibitionniste des marques. Les films, réalisés par lui-même, nous donnent accés à la joie du processus créatif et coloré de ce photographe dynamique qui utilise les cultures comme sources inépuisables de références et détournements en toutes couleurs ! Un hommage révérencieux et critique d’une culture riche, à tous points de vue, enclin à se mirrer dans le cadre "pop". L’artiste affectueusement nommé Andy Wahloo par feu Rachid Taha reprends et s’amuse !  https://www.mep-fr.org/event/maison-marocaine-de-la-photographie/

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 L’après - midi nous a réservés un moment empli d’une profonde gravité devant les triptyques picturaux offerts comme un journal intime de FRANCIS BACON. Torturé par la vie, l’artistique britannique tort les faciès et les corps à l’aide d’une touche tantôt sinueuse, tantôt barré, comme si ce qu’il ne supportait pas ou plus de douleur devait trouver dans le geste expressif le soulagement du miroir brisé, la rupture d’un lent déchirement ou encore le tamponnage obcessionnel et libérateur du corps. Hanté par la découverte de la rude disparition de son compagnon suicidé, c’est en représentant le vide laissé par l’absent, mais aussi la pleine présence de son absence que l’auteur de ces polars visuels n’aura de cesse de s’inspirer de la beauté qu’il trouve dans la mort, peut - être pour la rendre moins pesante. Un problème se pose alors dans cette tentative d’allègement,car il dira un jour : " Aussitôt que le mal paraît léger, il cesse de l’être.”... Un conférencier pédagogue et sourcé nous a posé délicatement toutes les références nécessaires et les anecdotes qui ont aidé à la compréhension du processus créatif et du vécu de l’artiste malmené.

Jusqu’au 7 novembre 2019

Artistiquement,

Mme Mokodopo

 

https://www.centrepompidou.fr/cpv/agenda/event.action?param.id=FR_R-98422f4ec997b38e22b5fcc316c6dff7&param.idSource=FR_E-98422f4ec997b38e22b5fcc316c6dff7

Merci à Mme Agostinho investigatrice et Raphaël accompagnateur férus d’art !

La visite des expos fera l’objet d’un retour à la rentrée avec les fiches HdA. L’ensemble des photos prises à cette occasion peuvent être données sur clé.